Endpoint Privilege Management (EPM) : Et si on arrêtait de donner les pleins pouvoirs ?

Thomas Lecocq

Consultant solutions cloud

Vous avez des utilisateurs qui sont encore administrateurs de leur poste ? Vous pensez que non ? Vous en êtes sûrs ? Et si on vous disait qu’il existe une solution pour leur donner juste ce qu’il faut, quand il le faut, sans ouvrir la boîte de Pandore ?
Bienvenue dans le monde d’Endpoint Privilege Management (EPM).

Objectif

Réduire les droits d’administration sans bloquer la productivité.
EPM permet à vos utilisateurs d’élever leurs privilèges à la demande, pour une action précise, tout en gardant le contrôle, la traçabilité et la conformité.

Réduire vos couts de support en autorisant des utilisateurs standard à élever leurs droits pour exécuter des tâches spécifiques

Pourquoi EPM ?

✅ Sécurité : Moins de droits = moins de surface d’attaque.
✅ Conformité : Certaines assurances ou normes l’exigent.
✅ Productivité : L’utilisateur peut installer ce dont il a besoin, sans ouvrir un ticket.
✅ Coûts : Moins de tickets, moins de packaging, plus d’autonomie.

Comment ça marche ?

  • L’utilisateur lance une action nécessitant des droits admin. 
  • EPM intercepte la demande.
  • Selon la politique définie.
    • Autorisation automatique
    • Justification requise
    • Approbation manuelle
  • Tout est loggé et auditable.

Bonus : Intégration native avec Microsoft Intune, support du modèle Zero Trust, et reporting détaillé.

Expérience utilisateur :

 

Trois cas d’usage concrets

 

Cas Description Niveau de contrôle
1 Tout est autorisé, mais tout est monitoré 🟡 Moyen
2 Microsoft autorisé, le reste sur approbation 🟠 Élevé
3 Application spécifique autorisée (hash, certificat, version) 🔴 Très élevé

 Architecture

EPM repose sur :

  • Microsoft Intune (Plan 1 minimum)
  • Windows 10/11 (à jour)
  • Azure AD Join (recommandé 😉 ou hybride
  • Activation et configuration via Intune

Mise en oeuvre

1. Affecter les licences (Intune P1 + EPM Add-on ou Intune Suite)
2. Définir une stratégie globale (justification, approbation, etc.)

3. Déployer des règles granulaires (par éditeur, hash, certificat…)

Astuce terrain : commencez par une stratégie permissive avec monitoring, puis affinez progressivement.

Reporting

EPM fournit des rapports détaillés :
• Par utilisateur

• Par application

• Par éditeur

• Par type d’élévation

En résumé :

EPM, c’est :

  • Plus de sécurité
  • Moins de tickets
  • Une meilleure expérience utilisateur
  • Une conformité renforcée

Et surtout… fini les utilisateurs admin par défaut.

Tu veux aller plus loin ?
Active EPM dans ton tenant, commence par une stratégie d’audit, et observe. Tu seras surpris de ce que tu découvriras.